Pourquoi perdre du temps sur ce blog ?


Sur quelque préférence une estime se fonde, Et c'est n'estimer rien qu'estimer tout le monde.
Dois-je vraiment citer ma source franchement ?

Pour ma gouverne selon Balzac si à 40 ans tu n’es pas misanthrope  c’est que tu n’as jamais aimé les humains. Ben tu vois  misérable lecteur je suis IN moi ! En avance sur mon temps parfaitement madame ! A 35 ans déjà misanthropes de longue date ! Alors à 40 ans c’est les doigts dans le nez et surtout le majeur en l’air que je haïrais tout le monde ! Bon par contre ni Balzac ni Molière ne parlent de pétasses,  pourtant je suis prête à parier mon fibrome (qui n’en veut ?) que si si à leur époque y’en avait un bon paquet aussi.
Ici tu trouveras tout ce que j’adore détester en bonne misanthrope égocentrique  que je suis et que j’entretiens comme mes mèches décoloré.
Si tu aimes te faire insulter grassement.
Si pour toi te faire rabaisser est une sorte de massage cérébrale 
Si  tu aimes dire après avoir lu un article : « mais pour qui elle se prend cette connasse hystérique qui fait autant de faute que ma sœur de 11 ans ?! »
Si tu aimes les articles aussi contradictoire que paradoxale les uns des autres.
Si tu aimes lire des conneries sans queue ni tête et qui ne t’apprendrons rien.
Si pour toi c’était toujours trop si ou trop ça, pas assez si pas assez ça en gros si tu es une grosse chieuse d’insatisfaite notoire
Si le faite que les rejetons de tes copines ont gagné/ perdu une dent, souffre de colique, vont enfin au pot tout seul te plonge dans une dépression intellectuel pendant 48 heure et te fais claquer plus de 200 euro en place de musée et expo divers
Si tu as réussi enfin à t’offrir une paire de Louboutin grâce à ton livret A et que tu n’arrives même pas à marcher avec jusqu'à ta voiture garé juste en bas de ton immeuble
Si  tu es capable de lire Voltaire tout en te faisant faire une french bicolore voir multicolore pour les plus audacieuse
Si plus l’été s’installe et plus tu te transforme en pétasse superficielle et serial killeuse de la Visa.
Si pour toi la paresse est une vertu et que non tu ne t’ennuierais pas une seconde si tu bossais pas 
Si  tu enregistre le cercle des poètes disparus pour regarder en direct qui va sortir dans secret story
Si tu passe ton temps à critiquer/commérer/médiser mais tu mène une guerre sans merci aux langues de vipère.
Si le ragot te tiens en vie comme l’hémoglobine tient en vie Edward Cullen
Si tu n’aime personne et t’imagine tous les tuer en les torturants lentement  du gosse de 8 ans du voisin, au vieux con de 89 balai de l’immeuble d’en face.
Et si tu fuck la vie à plein d’doigt

C’est ici que tu dois être. Viens chercher malheur, viens. Et j’espère qu’on va bien s’entendre car la seule personne que je n’ai pas fait fuir jusqu’ici ben c’est… Moi

Je vais conclure par l’introduction d’un chef d’œuvre de mon maitre  vénéré (bien que le côté pétasse je me tâte encore pour lui) j’ai nommé Charles Baudelaire.
Rendez- vous sur mes articles…

La sottise, l'erreur, le péché, la lésine,
    Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
    Et nous alimentons nos aimables remords,
    Comme les mendiants nourrissent leur vermine.
   
    Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ;
    Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
    Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
    Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.
   
    Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste
    Qui berce longuement notre esprit enchanté,
    Et le riche métal de notre volonté
    Est tout vaporisé par ce savant chimiste.
   
    C'est le diable qui tient les fils qui nous remuent !
    Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;
    Chaque jour vers l'enfer nous descendons d'un pas,
    Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.
   
    Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange
    Le sein martyrisé d'une antique catin,
    Nous volons au passage un plaisir clandestin
    Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.
   
    Serré, fourmillant, comme un million d'helminthes,
    Dans nos cerveaux ribote un peuple de démons,
    Et, quand nous respirons, la mort dans nos poumons
    Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes.
   
    Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie,
    N'ont pas encore brodé de leurs plaisants dessins
    Le canevas banal de nos piteux destins,
    C'est que notre âme, hélas ! N'est pas assez hardie.
   
    Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
    Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
    Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
    Dans la ménagerie infâme de nos vices,
   
    Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !
    Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,
    Il ferait volontiers de la terre un débris
    Et dans un bâillement avalerait le monde ;
   
    C'est l'ennui ! - l'œil chargé d'un pleur involontaire,
    Il rêve d'échafauds en fumant son houka.
    Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
    Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère !
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